Gracieuse en aérien

Comment je suis devenue (un peu plus) gracieuse en aérien : les 5 choses qui ont tout changé

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Tu sais ce moment où tu regardes une vidéo de quelqu’un sur un cerceau ou un hamac, et tu te dis : « Wouah, elle est tellement gracieuse… »
Et toi, quand tu te filmes, t’as juste l’impression d’être un hérisson suspendu à un cintre. Raide, crispée, un peu perdue.

Crois-moi, j’ai été là. Longtemps.

Moi aussi, je pensais que pour être gracieuse en aérien, il suffisait de tendre les pieds et d’apprendre plus de figures. Je bossais comme une folle mes combos, mes montées, mes descentes. J’étais motivée. Mais… ça manquait de vie. De respiration. De cette fameuse fluidité qui fait toute la différence.

Et un jour, j’ai compris : la grâce, ce n’est pas une qualité réservée à quelques élus nés pour danser dans les airs. C’est quelque chose qui se construit. Et voilà les 5 choses qui m’ont vraiment permis de commencer à m’en approcher.

D’ailleurs, j’ai remarqué que l’ambiance sonore joue énormément sur ma manière de bouger : avec de la musique, je m’abandonne plus facilement ; en silence, je ressens chaque geste différemment. J’en parle plus en détail dans cet article sur l’impact du silence ou de la musique dans l’entraînement aérien.

1. Respirer, vraiment

Je sais, dit comme ça, ça a l’air évident. Mais perso, j’étais la reine de l’apnée aérienne. À chaque montée, chaque transition, je bloquais tout. Et forcément, mon corps devenait rigide. J’étais concentrée sur la technique, mais j’oubliais que pour être gracieuse en aérien, il faut laisser le souffle circuler.

Alors j’ai commencé à inspirer consciemment avant chaque effort, à expirer pendant les descentes, à laisser mon souffle guider mes gestes. Et ça a tout changé. Mes mouvements sont devenus plus doux, plus habités. Et moi, je me sentais moins tendue, plus présente.

2. Le regard change tout

Avant, je regardais souvent dans le vide. Sans y penser. Ou pire : je baissais les yeux vers le sol, comme si j’attendais que ça se termine. Un jour, ma prof m’a dit : « Le regard, c’est ce qui donne une intention. » Et cette phrase m’est restée.

Depuis, je fais attention à où je regarde. Vers ma main, vers le public imaginaire, vers le haut… Peu importe, tant que ce n’est pas nulle part. Parce que le regard donne une direction à ton mouvement. Et ça, ça te rend immédiatement plus gracieuse en aérien, même si tu ne changes rien d’autre.

3. Ne laisse plus tes mains pendouiller

Je crois que c’est le détail que j’ai mis le plus de temps à voir. Sur certaines vidéos, mes mains étaient… mortes. Complètement absentes. Je faisais un super combo et mes doigts flottaient comme du linge. Clairement, ça cassait tout.

Aujourd’hui, j’essaie d’avoir les mains actives. Pas forcément exagérées, juste vivantes. Un petit cercle du poignet, une ligne tendue, une caresse de l’espace autour de moi… Rien de spectaculaire, mais ça donne du liant. Et ça rend un mouvement simple mille fois plus élégant.

4. Ralentir, même quand c’est tentant d’enchaîner vite

Pendant longtemps, j’étais dans l’enchaînement à tout prix. Je voulais montrer que je maîtrisais plein de figures, que j’étais forte. Résultat : j’allais trop vite. Et mes transitions n’étaient pas jolies. Je faisais les choses, mais sans les habiter.

Alors j’ai appris à ralentir. À faire moins, mais mieux. À respirer dans les silences. À rester dans une position un peu plus longtemps. Et là… miracle. Le même combo, fait lentement, devient presque hypnotique. Et je commençais, enfin, à me sentir gracieuse en aérien.

5. Se filmer même quand c’est inconfortable

Je détestais ça. Franchement. Me voir bouger, c’était une épreuve. Je ne voyais que les défauts, les gestes saccadés, les visages crispés. Mais c’est justement ça qui m’a aidée à progresser. Parce que ce qu’on ressent dans le corps n’est pas toujours ce qu’on renvoie.

En me filmant, j’ai pu repérer les moments trop rapides, les mains oubliées, les regards vides. Et j’ai pu corriger. Un petit détail par-ci, un ajustement par-là… et avec le temps, ça se voit. Ça se sent. Aujourd’hui encore, je filme mes sessions quand je travaille un flow ou une impro. Pas pour poster. Juste pour apprendre.

Conclusion

Tu vois, ce ne sont pas des secrets magiques. Juste des petits ajustements, des prises de conscience, des choses simples… mais puissantes. Et je t’assure, le jour où tu te regardes en vidéo et que tu te dis : « Wow, là, je suis pas mal », c’est un vrai cadeau.

Alors si toi aussi tu veux devenir plus gracieuse en aérien, ne cherche pas à impressionner. Cherche à ressentir. À respirer. À connecter ton corps avec ce que tu veux raconter.

Et toi, c’est quoi ton plus gros blocage quand tu essaies d’être fluide ou élégante dans les airs ? Tu veux en parler ? Je suis curieuse de savoir ce que tu vis.

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